Wajih Nahlé – Pour un nouveau graphisme arabe
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Wajih Nahlé – Pour un nouveau graphisme arabe 1952 – 1977
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LebanonPostcard.com présente le livre: Wajih Nahlé – Pour un nouveau graphisme arabe 1952 – 1977 par André Parinaud et Joseph Abou Rizk – Livre à couverture rigide, 28×22.2 cm, 281 pages
Extrait de l’introduction:
Musulmans et non-musulmans s’entendent à reconnaître la beauté de l’écriture arabe. Mais musulmans et non-musulmans, ne s’entendent pas sur le sens de cette beauté. Les uns la considèrent comme symptôme de perfection divine, les autres comme propriété intrinsèque de la forme même de cette écriture. Concilier ces deux manières de voir, élaborer un concept de beauté graphique sur lequel s’entendrait tout le monde, voilà ce à quoi s’est essayé avec succès, Wajih Nahlé.
Il est né à Beyrouth en 1932. Mais sa vraie patrie, le pays de ses rêves, de ses souvenirs et de ses croyances, c’est le Liban-Sud; plus exactement Taibeh, village natal de ses aïeux, que son père, Mahmoud a quitté pour la ville où son travail de pompier le contraignait à un horaire assez sévère.
Beyrouth, qui a échoué à faire oublier à Wajih le visage de son village, a réussi, par contre, à lui ouvrir les yeux sur d’autres horizons, d’autres civilisations, d’autres manières de voir, de sentir et de réagir. Il en profitera.
La maison qui l’a vu grandir avec ses douze frères et soeurs était attenante à l’atelier du peintre, Moustafa Farroukh. Pourquoi résisterait-il à la tentation? Son père ne peignait-il pas parfois des paysages? II se décida.
La peinture était encore considérée comme occupation inutile au Liban. Mais Wajih, à qui la grammaire de l’école Haoud-El-Wélaïeh et la littérature du Collège patriarcal, n’inspiraient pas grand-chose, ne se laissa pas troubler par cette considération. Il sera peintre. Il y était naturellement porté; et puis, il y avait dans cet art de quoi satisfaire son désir de percer, de se faire connaître, de venger sa situation sociale, à la limite, de se faire aimer.
Il poursuivit son apprentissage, apprit à dessiner, à peindre des natures mortes. Fréquenta l’atelier du peintre Omar Onsi, l’un des grands maîtres de l’aquarelle dans le monde arabe. Entreprit des voyages d’étude en Syrie, en Turquie, en Egypte. Visita les musées les plus connus de ces pays. Se mêla aux artistes Libanais qui rentraient de Paris, de Rome, de Madrid. S’essaya à l’art du portrait. Se livra à des méditations d’avenir. Et quand il exposa pour la première fois en 1954, il avait l’air de quelqu’un qui voulait être lui-même.
Je l’ai connu vers cette époque. J’étais alors chargé d’organiser le Salon de Printemps institué par le Ministère de l’Éducation Nationale au Liban. Je me souviens encore de ce jeune homme svelte, élégant, dégourdi, au regard intelligent qui s’est introduit, un jour, dans mon bureau, une toile en main, et qui, sans me laisser le temps de l’interroger, vint, sans préambule, à son fait: “Je suis peintre Libanais; je m’appelle Wajih Nahlé; je désire participer à l’Exposition de cette année”.
La toile n’était pas transcendante. Mais la matière avec laquelle elle avait été travaillée et l’esprit dans lequel elle avait été conçue, retinrent mon attention. etc… etc… …
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