Collection Le Mémorial du Liban
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4 volumes Collection Le Mémorial du Liban: Du Mont-Liban à l’Indépendance – Le Mandat Fouad Chéhab – De l’indépendance à la tutelle…
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LebanonPostcard presents: Collection Le Mémorial du Liban.
Collection Le Mémorial du Liban
Du Mont-Liban à l’Indépendance 1861 – 1943
Joseph G. Chami – Tome 1 – 240 pages, 32.5×24 cm
Des 7 cazas du Mont-Liban de 1861 au Grand-Liban de 1920, de la République nominale de 1926 à celle de Bchémoun, des 150.000 victimes de la famine à la Belle Époque des années vingt, de la Constitution sous tutelle, deux fois suspendue, quatre fois amendée, à celle libérée de 1943, de la livre égyptienne d’Allenby à la livre libanaise de 1937, de Gouraud qui organise le mandat à Catroux qui s’y accroche, du traité franco-libanais mort-né de 1936 à la citadelle de Rachaya…
Une épopée de luttes, de tâtonnements, de réalisations, de divergences, de retrouvailles, de faux-pas…
En 240 pages illustrées, une fresque qui couvre la tumultueuse et héroïque histoire, politique et sociale, des années qui débouchèrent sur l’Indépendance, sous forme de chronique des événements qui ont jalonné la difficile adolescence d’une Nation.
Collection Le Mémorial du Liban
Le Mandat Fouad Chéhab 1958 – 1964
Joseph G. Chami – Tome 4 – 326 pages, 32.5×24 cm
Troisième chef de l’Etat de la République indépendante, le président Fouad Chéhab accéda au pouvoir dans un climat de scissions internes qu’il réussit à colmater. Tranchant avec celui de son prédécesseur, son mandat fut marqué par une ouverture sur l’Égypte de Nasser et une neutralité entre les deux Grands.
Convaincu de la nécessité de réformes structurelles radicales pour renforcer l’unité nationale, mise à mal en 1958, il entama une œuvre en profondeur destinée à placer le pays sur la voie du modernisme. Œuvre de longue haleine qu’il laissera inachevée, elle sera quelque peu freinée par le coup d’État manqué du PPS fin 1961 qui aura pour effet d’accentuer l’ingérence du militaire dans la vie politique du pays.
En 328 pages illustrées, le présent tome, quatrième dans la série du Mémorial du Liban, expose l’histoire chronologique de ce mandat qui a toujours ses irréductibles détracteurs et ses inconditionnels partisans.
Collection Le Mémorial du Liban
De l’indépendance à la tutelle 1988 – 1990
Joseph G. Chami – Tome 9 – 224 pages, 32.5×24 cm
Au terme d’une pénible agonie de quinze ans, la République de 1943 a fini par être balayée par une guerre improvisée, donc perdante, couronnée par un conflit fratricide suicidaire qui a abouti à la mise du pays sous tutelle syrienne. Obtenue peut-être prématurément, mais certainement mal gérée, affaiblie en 1969 par l’accord du Caire, la souveraineté nationale se retrouve, vingt ans plus tard, bridée par celui de Taef qui a parachevé l’effondrement du camp chrétien, ultime barrage à la vassalisation du Liban. Générateur d’une Troisième République, confié à une classe politique qui n’a pas su en un demi-siècle fonder une Nation,
l’accord de Taef pourrait, s’il est mal appliqué, faire basculer le pays qui prône le vivre ensemble dans le chacun pour soi, le chacun contre l’autre. Sur fond de remises en question des équilibres régionaux et internationaux, le Liban sombrerait alors dans un communautarisme mortel, alimenté par le souci des uns d’assurer leur survie politique, l’acharnement des autres à vouloir accroître leurs acquis.
Le Mémorial de la guerre 1975 – 1990 – Joseph G. Chami (Livres usés mais en bon état)
Hardcover book 32.7×23.5 cm, 352 pages
Cet ouvrage hors-série de la collection Le Mémorial du Liban est consacré à la guerre qui a ravagé le Liban de 1975 à 1990. Il se veut un réceptacle de la mémoire pour éviter que le voile de l’oubli n’ouvre la voie à des rechutes. Il se veut un témoignage, sur la barbarie insoutenable des uns, les dérives des autres, le cynisme de tous. Il se veut surtout un hommage à l’héroïsme muet de centaines de milliers de citoyens innocents, qui, toutes confessions et tendances confondues, ont résisté à la folie collective des hommes.
Quinze ans durant, le Liban, terre et peuple, a brûlé, victime d’une tragédie sur les tenants et les aboutissants de laquelle on a beaucoup épilogué, qui a bouleversé le paysage politique régional, fait entre 150.000 et 200.000 morts, provoqué une saignée humaine et causé des dizaines de milliards de dollars de dégâts.
L’ouvrage n’ambitionne pas d’apporter des révélations sur les événements qui ont marqué le conflit. Les livres ne manquent pas à cet effet. Fidèle à la politique suivie dans la rédaction du Mémorial du Liban, il se borne à exposer le déroulement d’une guerre qui, déclenchée pour desserrer l’emprise étouffante des Palestiniens sur l’État et les citoyens, relancée par l’irruption directe et successive des acteurs syrien puis israélien, s’est achevée par des combats intra-communautaires qui ont balayé toute capacité de résistance aux diktats de l’étranger.
Dans la rédaction des textes, il a été fait usage d’une terminologie, introduite par la presse étrangère et largement adoptée depuis. Trop simpliste et réductrice, elle impose une mise au point. Parler de droite et de conservateurs pour désigner le camp majoritairement chrétien, de gauche ou d’islamo-progressistes pour qualifier leurs adversaires, c’est fausser quelque peu les données. Bien de personnalités de l’Islam n’ont pas épousé la cause des Palestiniens et sont demeurées à l’écart du conflit. Tout comme nombre de Chrétiens, dont Raymond Eddé, chef du Bloc National, furent hostiles au principe même de la création de milices chrétiennes. Et n’est-ce pas un leader féodal qui fut porté par le camp dit progressiste à la tête du Mouvement national?
Parce que le passé et le présent sont indissociables et qu’il importe de savoir les nouer pour bien penser l’avenir, ce Mémorial de la Guerre ne vise à rappeler un passé tragique que pour en exorciser le présent. Il répond à un devoir de mémoire. Envers ceux qui furent emportés par la tourmente, envers les générations montantes et futures.
Sur une tragédie dont les Libanais furent les principaux exécutants et les seules victimes, il serait inadéquat de chercher à jeter le voile de l’oubli. Et si le temps aujourd’hui est au pardon, ne serait-il pas sans mérite ni portée ce pardon qui ne serait généré que par le seul oubli?
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