La Vierge à l’Enfant au pays des Cèdres

Description

LebanonPostcard presents the Book: “La Vierge à l’Enfant au pays des Cèdres par Michèle Azzi”, 28 x 21.5 cm, 206 pages softcover.

Introduction

« Quiconque vénère une image, vénère la réalité qui y est représentée. » Dit au concile de Nicée (787).

L’icône est historiquement orientale. Elle est avant tout le lieu où se tient la divinité, un moyen de rencontre et de communication pour le fidèle priant devant elle. « Génératrice et porteuse de présence », elle est selon Jean Damascène une image de l’Invisible, un support de la contemplation.

De ce fait, et bien que les Ecrits soient essentiels, comme au cours de la liturgie par exemple, ce « vecteur » sacré peut les supplanter dans la pratique ordinaire.

Pendant longtemps, le monde chrétien oriental a vénéré l’icône, là où l’Occident adoptait la statuaire.

Au Proche-Orient, et particulièrement au Liban, icône et statuaire font bon ménage. La représentation de la Vierge à l’Enfant y est un sujet majeur, très représenté, extrêmement présent. Pas un village, pas un quartier dans une grande ville qui n’ait son église mariale avec icône et/ou une statue d’une Vierge à l’Enfant. Pas un virage en pleine campagne (chrétienne) qui n’ait son humble sanctuaire, éclairé de bougies et fleuri. Tout un peuple religieux et pratiquant se reconnaît au travers de cette figure mariale, forte d’un espoir mis en son pouvoir d’intercession, sollicitée par une demande constante de protection, pleine du respect et de la dévotion des fideles, tout cela traduit par un culte quasi quotidien.

La représentation de la Vierge à l’Enfant se situe « hors l’histoire »: ni une « nativité » ni une « piéta », elle demeure intemporelle et comme marquée du sceau de la permanence, ce qui lui octroie comme une douce autorité envers les fideles qui la prient.

Mais parce que cette Porte du Proche-Orient qu’est le Liban est à la fois une zone géographique et culturelle à la frontière de deux mondes, et une terre d’accueil chaleureuse et joyeuse, l’iconographie de la Vierge à l’Enfant ne s’en tient pas à un seul type de représentation.

Là où l’Eglise orthodoxe, pour une grande part, continue de prier une Vierge à l’Enfant austère, les chrétiens rattachés à Rome que sont par exemple les catholiques orientaux du Liban s’adressent aussi à une Vierge à l’Enfant souriante, colorée, souvent richement décorée de paillettes et de dorures, très souvent évocatrice de douceur, la Mère accueillante, à l’écoute et protectrice, vénérée par une population qui, par ailleurs, prie avec la même ferveur Saint Elie, Saint Maron, Saint Charbel, Saint Hardini, Sainte Rafqa…, la liste est riche.

La dévotion est grande au Liban, car les sujets de dévotion y sont nombreux. Que la Vierge à l’Enfant y soit vénérée comme l’Immaculée Conception par les latins, ou comme la Mère « pure » et « sans tache » par des orthodoxes plus circonspects, ou encore comme un référent moral et permettant une relation à Dieu pour un certain nombre de musulmans, entre dévotion et idolâtrie, on peut penser la frontière fragile. Pourtant, elle est et reste aimée de tous, quelles que soient les apparences qu’on lui donne, déclinée sous toutes les formes, de l’icône a l’ex-voto, de la statue à la peinture murale, de la mosaïque au bijou, de l’affiche à l’autocollant, et sans parler du badge…

Première partie : Marie, une femme singulière
– De la notion à la doctrine, aparté
– Marie, femme et Mère du Divin
– A la rencontre de Marie dans le Coran

Deuxième partie : Approche esthetique
– Naissance de l’image
– Petite chronologie
– La Vierge à l’Enfant, une et multitude

Troisième partie : La Vierge à l’Enfant sur la terre du Liban

Aperçu d’une collection

Conclusion

Bibliographie

Glossaire

Annexes

Remerciements

LebanonPostcard est chargé d’envoyer le livre à travers le service “D.H.L.” avec coupon guarantissant l’arrivée du paquet.
Votre paquet arrivera dans un délai maximal de 5 jours de la date de votre commande.