Historique du Collège du Sacré-Coeur de Beyrouth 1894 – 1994

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Livre Historique du Collège du Sacré-Coeur de Beyrouth 1894 – De cette première édition, il a été tiré 200 exemplaires numérotés de 1 à 200.

 

Historique du College du Sacre Coeur de Beyrouth 1894-1994

Historique du Collège du Sacré-Coeur de Beyrouth 1894 – 1994

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Description

LebanonPostcard présente Historique du Collège du Sacré-Coeur de Beyrouth 1894 – 1994 – C.S.C.
De cette première édition, il a été tiré 200 exemplaires numérotés de 1 à 200.
Livre à couverture rigide, 29×21.5 cm, 315 pages

Le livre est dédié à la mémoire de tous les Frères et Professeurs qui ont consacré leur vie au service de l’éducation au Liban.

AVANT-PROPOS

Cet historique du Collège du Sacré-Coeur au Liban, n’est ni une œuvre littéraire, ni un hymne à la gloire de l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes, ni un outil de propagande. C’est plus simplement une chronologie sur le vif, sans fard, ni retouches, des faits et événements qui constituent la trame d’une brillante réalisation étalée sur des années et couvrant l’ensemble du territoire libanais.

Il s’agit en somme d’une prise directe sur la réalité quotidienne, avec tout ce qu’elle peut comporter à la fois de routine, de tragédie ou d’euphorie.

Depuis un certain jour de l’année 1890, où les Frères des Écoles Chrétiennes ont répondu à l’appel de la Conférence de Saint Vincent de Paul, pour assurer l’enseignement dans leur école gratuite à Beyrouth, que de chemin parcouru, d’obstacles surmontés !

Jalonné de dates marquantes, cet itinéraire s’est poursuivi sans relâche, marqué principalement par la création d’une école payante en 1894, l’installation du Collège à Gemmayzé en 1904, l’inauguration de la Chapelle en 1927 et fondation du Collège Mont-La Salle en 1972.

Pour des dizaines de milliers d’anciens, ce périple revêt une véritable dimension affective et morale et une réelle portée spirituelle, dès lors qu’il concerne des tranches de leur vie et leur passage de l’enfance à l’adolescence.

Tout en rendant hommage aux pionniers pour leur courage, leur obstination et leur sens de l’apostolat, c’est à la Providence que doit également aller notre pensée, en ce qu’elle n’a cessé de faciliter leur action, guider leur pas et raffermir leur volonté.

Est-il besoin de rappeler que les hommes que sont devenus les élèves sont, pour une large part, le produit de l’éducation, des connaissances et du sens moral qu’ils doivent à leurs enseignants? N’est-ce pas autour de ces noyaux, que sont affirmés les traits essentiels de leur personnalité ?

En réalité, c’est dans une atmosphère sereine et limpide dont les Frères ont le secret, que l’acquisition du savoir – intelligemment adapté aux impératifs de l’époque – se conjugue avec le goût de l’effort qui est inculqué aux élèves et sans lequel les objectifs se transforment facilement en velléités.

Pour passer à un registre plus personnel, la succession des péripéties consignées dans l’ouvrage a fait remonter à la surface de ma mémoire d’ancien élève, autant de souvenirs que de réminiscences.

C’est ainsi qu’à l’époque de la visite de l’Amiral Joubert en 1934, je me trouvais être soit Secrétaire, soit Vice-Président de l’Académie Jeanne d’Arc. A ce titre, j’ai participé à sa réception et déclamé un poème de la Comtesse de Noailles qui s’intitule – si ma mémoire ne me trahit pas – “Ma France”.

L’Amiral, caressant la muse à ses moments perdus, avait publié un recueil de poèmes sous le pseudonyme de “Jean de la Jaline”, dont je n’ai malheureusement pas conservé d’exemplaire. Néanmoins, une des strophes qui mariait l’épopée à une certaine forme de lyrisme est toujours présente à mon esprit.

Elle est ainsi conçue:

“Les poètes sont ceux qui marchent, casque en tête
“Parmi les cris de guerre et les chansons de fête
“Dans le soleil levant
“Héroïques sculpteurs des grandes épopées
“Ils les taillent avec de larges coups d’épée
“Dans du marbre vivant

Je voudrais enchaîner sur l’évocation d’un événement survenu à la fin de ma vie scolaire au Collège du Sacré-Cœur, affecté qu’il est, pour moi, d’une forte charge émotionnelle et qui illustre le style du Collège dans le traitement des problèmes humains.

J’étais en classe de terminale. Mon père qui avait joui jusque là, d’une situation matérielle confortable, vint à subir un brusque revers de fortune dont, semble-t-il, la direction du Collège eut connaissance. Lorsque je me présente au siège de la Procure pour régler ma scolarité, le préposé me déclare discrètement que le compte est acquitté.

Alors que je faisais part de ma surprise en même temps que de ma gratitude au Cher Frère Directeur, il me répond avec délicatesse que, dans les années fastes, ma famille n’avait pas lésiné sur le devoir d’entraide et qu’il était donc naturel qu’elle soit payée de retour.

Dans un pays qui, tout au long du siècle, a connu autant d’avatars que de tribulations, et qui n’a peut-être pas fini d’en connaître, le Collège du Sacré-Coeur constitue un temple de l’Éducation au service des valeurs intellectuelles et morales et de la foi, accessible aux élèves à quelque communauté ou classe qu’ils appartiennent. La manière dont les Frères s’acquittent de leur mission, marquée du sceau de l’ouverture, de la tolérance et de l’humanité d’une part, et de la rigueur intellectuelle et morale de l’autre, constitue le gage d’un avenir sûr et plein de promesses.

C’est ainsi qu’ils servent en même temps et leurs objectifs et les véritables intérêts du Liban et des libanais; ce qui leur donne plus d’un titre à notre gratitude.

C’est un peu de cette gratitude que j’ai eu l’occasion d’exprimer au Cher Frère Léon-Paul, Directeur du Collège, lorsqu’il m’a été donné dans les années 1960, comme membre du Gouvernement, de lui remettre les insignes d’une distinction honorifique que le Chef de l’État lui avait décernée.

De pouvoir rendre ainsi hommage au maître et à l’ami, fut pour moi une source d’émotion et de joie.

C’est sous de tels signes qu’il convient d’aborder la lecture de cet ouvrage.

Beyrouth le 15 Mars 1995

Fouad Boutros

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